• Vous avez été quatre, vous m'avez supporté, épaulé et moi... Moi... J'te demande pardon, pardon et excuse moi. Je voulais pas te faire de mal, j'te jure que je le voulais pas. Ces disputes sanglantes avec nos yeux qui lancent des poignards et ces mots qui nous écrasaient un peu plus à chaque phrase prononcée... Quelque chose au fond de moi me souffle que si vous étiez à nouveau en face de moi vous m'auriez déjà collé une ou deux torgnoles pour tout ça et puis pour ce texte à vif comme une peau arrachée, mal cousue, décollée. 

    Je vous demande pardon pour ces coups de tête hasardeux, ces décisions prises à la dernière minute, cette incapacité de changer d'avis et puis soudainement fondre en larme sans raison. Cette capacité absurde à sortir dehors pieds nus pour hurler ma solitude alors que vous êtes à côté de moi. Ces manies que j'ai de vouloir que telle chose soit à telle place, d'acheter compulsivement des livres, de m'arracher des morceaux de vie pour vous les offrir, les porter à votre bouche et presque vous les faire avaler de force.  Mais pardon, pardon excusez moi, mais je ne changerais pas

    Je ne sais pas faire autre chose que cela. Je ne peux pas me résoudre à me dire que c'est la maladie qui fait ça. Au fond de moi, je le sens ça fait partie de moi. Alors oui, je suis lunatique, impulsive, imprévisible, détachée, attachante, collante ou répulsive, beurre salé ou beurre doux, mais désolée si ça vous a blessé, pardon si je vous ai fait du mal, mais je ne changerais pas. Je suis tout ça et je ne veux pas devenir quelqu'un de rationnel, de cartésien... Je ne veux pas être quelqu'un qui compte ce qu'elle fait, qui pèse systématiquement le pour et le contre avant de savoir ce qu'elle fait. 

    Pardon, pardon, excusez moi... Si j'vous ai blessé, sachez que je ne voulais pas. Et je sais qu'un jour elles se refermeront vos blessures... Je savais pas que ça irait si loin ces histoires, que ça ferait si mal ce bazar. Pardon, c'est vrai des fois, je réfléchie pas. Mais tu sais d'une certaine manière je suis toujours là... Car je suis le frottement d'une page contre une autre, le cliquètement des touches de clavier d'ordinateur, les joues gonflées par l'air qui va ensuite s'échapper en faisant des bruits. Pour moi vous êtes tellement de choses à la fois, mais surtout vous êtes l'air froid du matin qui pique le nez, brûle les poumons et fait rouler une larme sur ma joue.


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  • Bonjour à tous et à toutes !

    Aujourd'hui, mes chers lecteurs, j'ai décidé de tenter une expérience inédite avec vous. Je vais tester un site de rencontre. Je me mets donc dans la peau d'une célibataire qui chercherais à rencontrer l'homme de sa vie, mais tous ceux de son entourage sont pris ou bien définitivement classé "friend-zone".

    Le premier problème que je rencontre, c'est : "un site de rencontre, d'accord. Mais lequel ?" Cherchant à privilégier la gratuité, je finie par jeter mon dévolu sur d'abord un premier. On me demande mon sexe à l'inscription et aussitôt on me dit que je cherche un homme (puisque je suis une femme)... Ok... Et si je clique sur femme ? Je peux mais pas les deux à la fois ou les femmes ou les hommes : choisit. Fuck off ! Je cherche ailleurs.

    Deuxième site, même problème... "aeuigrklzjgkajgdi !!!" Je vais bien finir par trouver un truc potable, non ? Troisième, quatrième, cinquième... OK ! ILS SONT TOUS COMME ÇA ! Je jette l'éponge ? Non, faisons fît de ces principes et de son orgueil. Je reprend mon premier site et j'entre sexe : femme, cherche : homme. Restons classique et surtout penchons nous sur le sexe opposé. C'est très attrayant.

    Je dois payer ?! "iuqldhgalkhgfv !" le retour ! Bon je rechange de site !

    Bon ! Me voici inscrite, je me lance dans ce qui fait la fierté de ce site son test de personnalité qui dure... 30 minutes ?! Well... Let's go !

    Alors... Mon sexe, celui de la personne que je cherche (frustration d'une bi-sexuelle), mon niveau d'étude ?!  Euh... Why not ? Mon origine : européenne... L'origine de la personne que je cherche à rencontrer ?! C'est pas un peu raciste sur les bord ça comme question ?

    Bref, à quel pourcentage ces mots me décrivent-ils ? Élégante... Euh..? Mettons "assez". Séduisante : plutôt. Athlétique : vraiment. En sur-poids (c'est vraiment légale comme question ça ?) : pas vraiment. Banale : Pas vraiment. En bonne santé : Euh... Plutôt ? >.< Sexy : pas vraiment. Bon, j'ai fini par dire que j'étais satisfaite de mon allure générale et que l'apparence de mon partenaire comptait beaucoup, voilà ! Soyons con jusqu'au bout !

    Encore des adjectifs avec cette échelle ! C'est long... Mais.. Mais ! Il se répète !! Enfin ! Je passe à l'autre, comment je le veux, je l'imagine. Let's go ! Ça y est ! Inscrite ! Bon faudrait payer pour communiquer en "illimité" mais essayons de comprendre ce que signifie "limité" ici...

    Woh ! 20 personnes susceptibles de me supporter !! Voyons ça !

     

    Bon, j'ai finalement laissé passé la nuit. A mon réveil, une personne m'avait posé 5 questions et envoyé un sourire. Bon on a une grosse dizaine d'année de différence, mais voyons voir quand même : Faisons fît des préjugés (je commence à faire fît de beaucoup de chose dans cette histoire moi). Bref, je réponds au question et je renvoie un sourire. Je patiente pour avoir une réponse en allant voir les profils des autres. J'envoie à mon tour des sourire (c'est meugnon cette histoire de sourire) et je laisse des "j'aime" pour les traits de caractère cool.

    Ma question préférée c'est "La piste de danse est vide et votre musique préférée passe : Que faites vous ?" C'est la baaaaaaase je veux dire (pouet et cul de poule) !

    Oh un petit 1m83 ! Attends je calcule ; 1m72 + 8 cm ?.. Ouais ! ça passe large ! Bon, après être tombée sur trois mecs de l'âge de mon papa, deux de mon petit frère (le plus petit hein ? ) et trois pervers m'envoyant comme message : "On baise ?", j'abandonne ! Le site de rencontre a eu ma peau !


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  • La Lamentable Tragédie de Titus Andronicus de W. Shakespeare

    Théâtre

    J'ai recommencé trois fois ce résumé... Nous sommes dans une intrigue Shakespirienne donc inutile de vous dire que c'est le bordel.

    La Lamentable Tragédie de Titus Andronicus [William Shakespeare]En gros, on commence avec Saturninus et Bassianus qui se dispute la place d'empereur laissé vacante par la mort de l'ancien. Tout cela manque de finir en steak haché lorsque Marcus annonce que le peuple à choisi son frère Titus Andronicus qui revient victorieux de guerre.

    Titus entre en scène, il a perdu vingt et un de ces fils à la guerre (qui a duré dix ans quand même) et ramène quatre prisonniers : Aaron un esclave de la reine Tamora, cette dite reine, et ses trois fils : Alarbus, Chiron et Démétrius.

     En rentrant, Titus sacrifie Alarbus à la gloire de l'empire et s'attire ainsi la haine éternelle de Tamora et sa famille. Il refuse ensuite sa couronne et l'offre à Saturninus mais lui refuse sa fille Lavinia qui préfère Bassianus.

    Voilà, ça s'est la base, le reste vous le lirez parce que ça devient vite la merde.

     

    La Lamentable Tragédie de Titus Andronicus [William Shakespeare]

    Ce livre, cette pièce ça a été durant toute ma deuxième année de licence de théâtre ma croix, ma bataille, le fruit de mes entrailles ! J'ai lutté avec, j'ai vécu Titus, j'ai mangé Titus, j'ai rêvé de Titus, j'ai pensé à Titus en faisant l'amour (oui, oui), j'ai respiré Titus... Bref, je vivais Titus ! Je remercie d'ailleurs l'homme qui partagé ma vie à cette époque et qui fut d'une patience comme dire... Proche du divin.

    Du coup, vous m'auriez demandé ce que j'en pensais à cette époque... Je vous aurez fait sauter la cervelle. Mais maintenant... Ben, je l'aime ce bouquin ! Cette pièce de théâtre est un petit bijou de violence, d'horreur, de sang... Bref, un bon film d'horreur version théâtre !

    C'est vraiment super, je garde un très bon souvenir de ce moment de ma vie qui fût intense mais que je chouchoute dans mon esprit. Je vous cite d'ailleurs ma citation d'amour, de love. Titus s'adresse à sa fille et lui dit (après s'être fait trancher la main) :

    "Porte ma main, ma douce, entre tes dents."

    Vous visualisez la chose ?

     

    Note : 39/40


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  • Il est grand, il me tient dans ses bras, il embrasse mon front, mes paupières, mes yeux. Je ne sais pas qui c'est. Il y a ses longs cheveux qui tombent sur mon visage. Nous sommes face à face, le thé infuse depuis trop longtemps. Ces lèvres descendent sur mes joues, je sens sa peau sous mes doigts. Son T-shirt a disparu, je promène mes lèvres sur ces trapèzes qui s'offrent à moi. Bras musclés, trapèzes développés en finesse. Danseur ? Batteur ? Grimpeur ? Je ne sais pas. Il m'embrasse.

    Cambrure de mon dos qui appelle les caresses. Envie d'être prise par la taille, il le fait. Il grignote ce cou offert, gémissement, tissus qui bruissent. Mon dos est contre un mur, il est froid, je n'ai plus de robe. Ça doit être ce bout de tissu bleu qui traîne là bas. Il y a un jean d'homme avec. Nous avons changé de pièce. Je sens sa peau contre la mienne, j'ai l'impression que chaque centimètre de ma peau est en contact avec la sienne. Je mêle nos langues. Il se raidit, je glisse mes mains sur son ventre, il en glisse une sur mes formes.

    Nous sommes dans un lit, sa barbe me chatouille, je ris, il sourit. Je l'attire à moi, il tire sur ma lèvre inférieure avec ses dents, j'emmêle mes doigts à ses cheveux. Il est brun, blond, et roux tout à la fois. Ces yeux changent de couleur. Il est un et multiple. Il est comme la femme de Verlaine et je l'aime d'autant plus. Il chuchote des mots doux à mes oreilles, sa peau est brûlante. Nous nous aimons jusqu'à ce que l'aurore arrive.

    Rêve érotique, fantasmes infinis...

    ______________

    Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
    D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
    Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
    Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.

    Car elle me comprend, et mon coeur, transparent
    Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème
    Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
    Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

    Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore.
    Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore
    Comme ceux des aimés que la Vie exila.

    Son regard est pareil au regard des statues,
    Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
    L'inflexion des voix chères qui se sont tues.

    Paul Verlaine


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  • Voilà ! Je me lance, le DVD est dans le lecteur, Dune, me voilà !

    Bon alors, si je suis bien, grâce à l'épice, tu voyages partout dans l'espace. Mais on ne trouve l'épice qu'à un seul endroit : Dune ou Arrakis.
    Et là, y a 4 planètes qui complotent contre... euh... Quelque chose. Ces quatre planètes sont Dune, deux planètes vertes et une planète où vit l'empereur suprême. Donc on envoit... quelque chose pour visiter cette planète sur laquelle se trouve l'empereur accompagné d'une diseuse de vérité qui est télépathe et qui est en vrai une méchante mais ça on l'apprend qu'à la fin.

    On arrive sur la planète de l'empereur et là un petit train noir qui apparaît. La diseuse de vérité s'en va mais reste en lien télépathique avec... Le train ?! Ok ! Admettons ! Le train s'ouvre et là : BEURK !! Truc moche dans le train !!! Et qui ? Oh My God !! Il a une putain de vulve à la place de la bouche !

    Bref ! On apprend que l'empereur suprème a mis en place un conflit entre les Atréïdes qui occupent Arrakis et les Harkonnens... Le truc immonde qui se trouve dans le train est en fait un membre de la Guilde qui chapeaute tout le truc. Il veut d'ailleurs la mort de Paul Atréïde le fils du Duc des Atréïdes.

    Mais la diseuse de vérité qui a tout entendu décide de partir sur Caladan l'une des deux planètes vertes qui est en fait la planète d'origine des Atréïdes. Well... Putain de situation initiale !

     

    Sur Caladan, on retrouve Paul, brave type intelligent qui a compris le piège de l'empereur. Puis, il se bat en se transformant en cube (!) puis fait un rêve.  Pendant ce temps, sa mère se fait enguirlandée par la diseuse de vérité. On apprend que le papa de Paul va mourir et que l'être suprême serait potentiellement Paul... Mais rien de sur.

    La diseuse de vérité se servant de la Voix (ne me demande pas ce que c'est) donne des ordres à Paul qui refuse. Et... C'est une preuve de force a priori. Il a ensuite le choix entre mettre la main dans une boite contenant la souffrance ou se faire tuer par la Diseuse de Vérité. Donc hand in the box ! Mais il réussit ! On décide donc de lui enseigner la Voix.

     

    On part ensuite sur Giedi Prime la planète des Harkonnens. Et... EURK ! Des gens aux oreilles coupées et cousues ! Mais c'est hyper gore ! Et vraiment bien fait pour l'époque ! Bref! On comprends très vite les méchants et les gentils.

    Les gentils Atréïdes voyagent donc en direction de Dune pour conquérir l'épice selon le plan de l'empereur pendant que le gros vers lance des rayons lasers avec sa bouche vulvée... Et moi je fais une pause parce que là, je craque !!

     

    J"y retourne ! Donc! Les atréïdes arrivent sur la planète et Paul y retrouve son meilleurs ami partit en éclaireur. On comprend alors que les habitants de la planète sont ceux qui contrôlent vraiment la planète. Big Yeux bleus is watching you !! (C'est pas ma faute s'ils ont les yeux bleus !) Ah c'est des Fremens ! Bon et on comprend que Paul est l'élu l'être suprème, THE BIG HEROE OF THE WORLD ! Et qu'il y a un traître à ses coté :D

    Voilà Paul qui sniffe de l'épice et paf ! hallucination ! Le Duc (le père de Paul) sauve une équipe de travailleur et ce fait bien voir des autres et notamment d'un espion Fremen ! Et là y a trop de complots en même temps ! Je vous jure c'est la vraie merde ! Je vous renvoies à la vidéo du Fossoyeur de Film, Dune est trop fort pour moi T.T

     

    Finalement, j'ai vu jusqu'au bout le film. Mais la fin, mais, mais, mais... WHAT'S THE FUCKIDIFUCK ? On a le droit de faire une fin comme ça ?! Je veux dire, ok, il a gagné mais pourquoi il tue ce gonz ? Pourquoi on le voit partout ce rouquin à l'air sadique alors que finalement il affronte une fois le héros, et on en fait tout un plat. Mais c'est le Némésis de l'histoire ? Alors pourquoi il est pas plus important ? Ouais, je vais me mettre au bouquin je crois... 

     


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