• Extrait #03

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Certaines choses se doivent de rester simples...


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  • Texte écrit en 2011

     

    De toute façon c'est surement la fin d'un monde qui n'entend plus rien. Allez y hurler, taper du pieds, plus personne ne s'en rends compte. Allez mes amis, riez, riez à gorge déployez. Je vous le dit plus rien d'autre ne compte. Je déchire tous ce que j'ai, ma mémoire se chargera de tout recoller. C'est vrai j'ai menti, mais c'est vrai je t'aime. Mes plaies semblent me dire qu'elles t'aiment. Le cœur qui s'est réfugié dans ma poitrine pourrait bien choisir un autre lieu d'exil tant cet appartement est sombre. J'ai mendié mon amour à la mort. Me voilà née. Éclosion de couleur et de peur. Comment faire la différence entre le sud et le nord ? Allons mes amis, la vie c'est tout droit... Maintenant comptez vos morts...


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    Cessons de confondre Homme et homme.

    Les majuscules sont une ponctuation qui mérite notre respect.

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    Extrait #02


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  • Extrait #01

     

    Le jour où l'Homme pourra être sans avoir besoin de rabaisser autrui, alors ce jour-là, il aura dépassé sa condition d'être humain.

     

     

    ©Myrae


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    Avant, je courrais.

    J'ai couru vite et loin pour les semer. Ces pensées noires comme la nuit, l'encre et mes larmes. J'ai cherché à les enfoncer au fond de moi. Je creusais et cherchais à les enterrer. Mais impossible, ça ressortait systématiquement et à chaque fois plus violemment. Alors on les compresse encore et finalement l'énergie qui s'en dégage et jetée à la figure de celui qui était trop proche de nous à ce moment là. Et la culpabilité s'ajoute à ces noirceurs. Un de moins pour nous supporter, nous dire nos liens, nos envies, nos promesses.

     

    Et l'on voit se gouffre en nous avec toutes ses idée noires au fond. Un petit pas et on tombe dedans et pourtant... On ne tombe pas. Alors on crie, on hurle, on sort tout ça. On l'expulse, on le crache, on le vomit et on prie pour que tout cela reste dans ce gouffre dont on cherche à se détourner. Et à nouveau on sent ces mains qui sont là. Oui, on les sent pas toujours de manière physique et appuyée. Mais elles sont là, elles sont dans ton dos et elles t'attrapent par la peau du cou pour te dire : "Viens là". Elles te détournent du gouffre, presque de force sans vraiment te demander ton avis. Juste parce qu'elles le veulent.

     

    Et ces mains, ces mains qu'on pourrait trouver égoïstes de nous forcer à continuer, on les chérie. On les protège et on les serre de toutes nos forces. Parce que oui ! Malgré tout, on ne veut pas tomber dans ce gouffre ! Parce qu'on sait qu'au moment où on sautera on se dira : "Pourquoi j'ai fait ça ?" Et ça sera trop tard. Alors égoïstement, on se cramponne, on s'en sert comme prise et on avance. On sait que ça les fait souffrir un peu, mais c'est elles qui ont choisi et l'on n'a pas le droit de leur refuser ce droit. Alors je m'accroche à elles.

     

    Before

    ©zemotion

    Et les pensées noires restent au fond du gouffre. On s'en détourne et on les apaise. On s'apaise. On s'assoit par terre et une à une, sans se faire de mal, lorsqu'on se sent prêt, on les retire du gouffre. On les regarde bien droit dans les yeux, on les vit, on les comprends, on les explique, on les rattache aux évènements passés et enfin, on les accepte. Cela prends des jours, des mois, des nuits, des années. Mais, petit à petit, on les brosse, on les lave de nos larmes et la noirceur s'en va. Elles deviennent bleues peu à peu. Elles sont plus ou moins claires, mais elles ne retourneront jamais dans le gouffre. Elles sont souvenirs, mélancolie, regrets, douleurs passées, questionnements, divagations, hésitations... Mais elles ne seront plus destruction.

     

    On les lave de nos larmes et on avance encore. Jamais elles ne pourront disparaître, c'est impossible car elles font parties de nous et qu'elles nous constituent, elles nous forgent. Elles sont nous. You can't be out of my mind. But, now, I'm not afraid by you.

     


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